Les victimes d'actes intentionnels de violence peuvent recevoir une aide financière du Fonds d’aide aux victimes d’actes intentionnels de violence si elles n'obtiennent pas une réparation suffisante de l'auteur des actes, de la sécurité sociale ou d'un assureur privé. Cela vaut également pour les victimes du terrorisme. En principe, l'aide octroyée par le Fonds est limitée à 125.000 euros. Le gouvernement, via arrêté royal, peut toutefois relever ce plafond et prévoir une procédure simplifiée pour l’obtention de cette aide.
Une avance peut être octroyée en cas d’urgence. L’urgence est présumée en cas de terrorisme. Un complément d’aide peut en outre être obtenu lorsque, après l’octroi de l’aide financière, le dommage s’est manifestement aggravé.